Grande Africa, la vie à bord (Amériques en camping-car)

Publié le 21 Septembre 2016

Jeudi 11 août

Je suis une fois de plus debout à 5h00. Je travaille sur le blog en attendant que Dominique se réveille et à 6h45 je suis sur le pont supérieur. Je suis évidemment tout seul. Le bateau est au large des côtes anglaises, il y a un vent à décorner les…..(au choix) mais étrangement cela ne bouge pas énormément. Le pilote me fait entrer dans la cabine de pilotage, m’installe devant les vitres et me tend les jumelles. Et c’est vraiment là que l’on se trouve con, il n’y a pas d’autre mot, de ne parler que le français. J’en pleure de rage de ne pouvoir converser avec lui. Demander des explications sur le bateau, la distance entre les côtes françaises que l’on n’aperçoit pas alors que l’on voit les falaises de Douvres et tant d’autres questions.

J’espère que mes petits-enfants apprendront au moins l’anglais couramment et qu’ils ne pourront jamais se trouver dans notre situation.

La température est de 17°.

Après le petit déjeuner, Jimmy passe vider les poubelles, laver la cabine et la salle de bain.

Grande Africa, la vie à bord (Amériques en camping-car)

Nous montons ensuite sur le pont et Dominique entame sa petite marche matinale.

Grande Africa, la vie à bord (Amériques en camping-car)

Elle fait des émules.

A 13h00, après le repas, réunion dans la salle à manger avec le capitaine et le second. Je m’attendais à voir un italien en costume avec des barrettes sur les épaules, mais arrive un bonhomme avec une petite queue de cheval, l’air assez sympa, en tee-shirt, bermuda et tongs. En fait nous le côtoyons depuis le départ sans le savoir. Au vu de sa tenue vestimentaire, je le prenais pour un matelot. Je me suis retrouvé plusieurs fois avec lui dans la salle de repos ou se trouve l’ordinateur et je n’ai jamais pensé qu’il puisse être le capitaine. Il est bulgare, la quarantaine peut-être. Si en 2003 les officiers étaient italiens et les hommes d’équipage roumains, cela n’est plus le cas, il n’y a apparemment aucun italien sur le bateau, le commandement est Bulgare, l’ingénieur mécanique est russe et les hommes d’équipage sont philippins. Il nous rappelle toutes les règles sur le navire et surtout la conduite à tenir dans les ports Africains. En gros il nous explique, en anglais, tout ce qui est déjà expliqué en français dans les documents fournis par l’agent Grimaldi avant le départ. Il nous dit également que le Grande Africa est équipé d’une piscine, mais que celle-ci n’est plus en service depuis 2003 pour des raisons de sécurité.

Puis viennent les explications du second : possibilité d’acheter : boissons, friandises et même cigarettes pour les fumeurs. Obligation de déclarer tous nos objets de valeur.

C’est ensuite le tour de l’officier de sécurité. Démonstration, gilets de sauvetage, combinaison, extincteur.

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Puis un peu de vélo pour Dominique (j’ai décidé de faire un peu de sport mais pour moi cela ne commencera que demain) et une promenade sur le pont permettent de passer l’après-midi.

Vendredi 12 août 2016

 

Ah enfin une bonne nuit. A 6h45 je suis sur le pont supérieur et une nouvelle fois le pilote me fait entrer dans la cabine. Je lui demande notre position qu’il me montre sur la carte. Nous sommes au large de Belle-Ile (un petit coucou à Françoise et Yves, nous passons devant chez vous). La température dans la baie de Biscaye est de 17°

Nous commençons à prendre nos marques. L’ambiance à bord et la gentillesse du personnel fait vite oublier les quelques désagréments à notre arrivée.

La journée est super belle et nous passons l’après-midi sur le pont supérieur à lire et contempler la mer.

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Le soir après le repas, avant la nuit, une heure à repérer le souffle des baleines.

Samedi 13 août 2016

Ce matin Dominique commence par 30mn de vélo.

9 heures, nous sommes au niveau de Porto et ce matin c’est le « branle-bas de combat », le grand nettoyage de printemps. Des hommes lavent les ponts, nous sortent des sièges et les nettoient.

Les couloirs brillent. Jimmy passe à nouveau ce matin laver la chambre et la salle de bain.

Nous restons une bonne partie de la journée sur le pont. D’abord pour une petite marche 3000 pas, puis à lire sous un soleil de plomb. Pas un nuage, que du bleu, le rêve !

A 16 heures, nous reculons d’une heure. A 18 heures au moment du repas nous nous trouvons au large de Gibraltar. Le soir après le repas, discussions avec les autres passagers. Dominique joue aux cartes avec Üte, Françoise et ses enfants. Ensuite nous montons sur le pont afin d’admirer les étoiles filantes.

Dimanche 14 août 2016

Ce matin à 7 heures nous sommes au large du Maroc pas tout à fait au niveau de Casablanca et l’océan est un peu plus agité que les jours précédents.

A 8h30 nous entamons notre promenade matinale 21 tours de pont, un peu plus de 5000 pas. La température est déjà de 24° et au bout d’une heure de marche nous sommes trempés.

Pauline et Louis, les enfants de Françoise et Dominique, compagnons de voyage Belges ont eu une idée géniale. La salle des repas comprenant deux tables de six couverts, afin de faire mieux connaissance entre nous, les bambins proposent que chaque dimanche ait lieu un tirage au sort par couple pour changer de table. 

 

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Comme ils sont débordant d’imagination, ils souhaitent également organiser un concours de ping-pong et de baby-foot. Françoise se charge du planning des matchs et les premières rencontres débutent aujourd’hui.

Lundi 15 août 2016

A 7 heures je suis sur le pont. Nous sommes juste au large des Canaries. Seulement problème, nous sommes à la fin de l’archipel alors que le pilote, nous avait annoncé l’arrivée au niveau des iles pour 8 heures. Nous n’avons donc pas assez de réseau pour pouvoir téléphoner à la famille.

6200 pas ce matin, cela doit permettre d’éliminer tout ce que nous mangeons. La cuisine est toujours excellente et copieuse mais contrairement à ce que j’avais pu lire sur de nombreux blogs elle est loin d’être exclusivement italienne et nous n’avons pas de pâtes à tous les repas. Je dirai même qu’elle est plutôt bien équilibrée. Le cuisinier est philippin, lui aussi. L'explication vient peut-être de là.

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14 heures, visite de la cabine de pilotage mais difficile de suivre les explications données en Anglais.

Mardi 16 août 2016

Nous sommes maintenant au large de la Mauritanie et nous avons maintenant 2 heures de décalage avec la France.

Après le petit déjeuner le second nous fait signer une décharge de responsabilité pour la visite de la salle des machines.

Alors là cela devient risible car dans ces cas-là pourquoi ne pas faire signer aussi une décharge de responsabilité pour l’utilisation de la piscine ? Peut-être que les Italiens pratiquent de la même façon qu’en France. Plutôt que de remédier au problème il est plus facile d’interdire. Il faut dire que la piscine est située sur le bord arrière du bateau, juste au-dessus de la rampe d’accès aux divers ponts. Les 3 côtés de la piscine donnant sur le pont supérieur sont entourés de barrières de sécurité afin de ne pas tomber dans la piscine mais le bord de la piscine lui se trouve au même niveau que le haut de la barrière de sécurité donnant sur la mer. Même si le but recherché était certainement d’avoir vu sur la mer lorsque l’on est dans la piscine, le type qui a imaginé cela ne devait pas avoir grand-chose dans la cervelle. Il est évident qu’une telle installation est dangereuse mais il aurait été très simple de remédier au problème en installant un panneau d’Altuglas de forte épaisseur cerclé d’une armature métallique sur ce côté de la piscine. Je ne pense pas que cela puisse ruiner la société Grimaldi, compte tenu des énormes économies qu’elle doit engranger en n’employant comme hommes d’équipage que des philippins, des Bulgares comme officiers et en immatriculant ses navires dans des paradis fiscaux (Gibraltar)

Marche maintenant habituelle, 6700 pas. Le ciel est gris, l’océan aussi. 

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Cette visite est très bien organisée et très intéressante.

Aujourd’hui il nous faut déclarer les sommes détenues en espèce pour la douane sénégalaise. Dans l’après-midi le bateau croise tout un banc de dauphins. Joli spectacle, malheureusement trop rapide.

Nous nous approchons tranquillement au niveau de Nouakchott, demain nous serons à Dakar.

Mercredi 17 août 2016

A 8h30, ce matin, la température sur le pont 27°. Le navire avance sur une mer d’huile. Rien ne bouge.

L’après-midi après une petite sieste, nous nous rendons sur le pont et surprise. Il pleut.

Vers 16 heures, alors que la pluie a cessé, la côte sénégalaise est en vue et on devine, au loin, Dakar. A 17h30 les hommes d’équipage ferment toutes les portes du bateau. On ne peut accéder au pont supérieur et rejoindre nos cabines que par une seule porte.

Réels problèmes de sécurité ou paranoïas ?

Vers 18 heures le bateau est ancré au large du port de Dakar en attendant une place à quai.

 

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Est-ce pour nous souhaiter la bienvenue?

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Jeudi 18 août 2016

 

Ce matin le Grande San Paolo, de retour d’Amérique du sud, vient s’ancrer à quelques encablures. Lui aussi, comme de nombreux autres bateaux, attend de pouvoir entrer dans le port. Il y entrera avant nous. La température est étouffante, 32° à 9h00 et pas un soupçon d’air. Nous passons une grande partie de la journée dans la cabine, seul endroit où il fasse relativement frais. Dans les couloirs du bateau il fait une chaleur à crever et dans la salle à manger, la climatisation a du mal à fournir.

Le soir petite promenade sur le pont où les hommes d’équipage jouent au basket. Je me demandais pourquoi depuis 2 jours, 2 gars s’évertuaient à supprimer les systèmes d’accrochage de véhicule soudés sur le pont. Ils ont donc délimité un demi-terrain et installé un panier de basket.

 

Vendredi 19 août 2016

A 9 heures le bateau fait toujours face à Dakar. La température ce matin sur le pont est un peu plus supportable mais seulement grâce une légère brise.

A 18h30 le bateau s’élance pour franchir les 4 milles nautiques qui nous séparent du port. 

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Nous croisons le Grande San Paolo qui rejoint Anvers.

 

 

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Les quais sont complètement saturés. (Pas de photos, cela nous est interdit).

On se demande bien comment ils vont faire pour décharger ce qu’il y a à décharger. Nous passons la soirée à comparer l’organisation sur le port de Dakar à celle sur le port d’Anvers. Il faut dire aussi qu’ils n’ont pas les mêmes moyens techniques, ni la même place.

Samedi 20 août 2016

Nous décidons d’aller faire un petit tour en Ville. En sortant du port, nous débouchons sur une rue dans laquelle se trouve un grand nombre d’échoppes où l’on peut acheter de l’outillage. Devant la gare maritime attend une file impressionnante de taxis. Rien à voir avec la France. Nous allons au marché Kermel.

Une odeur pestilentielle ! Des mouches sur les poissons non réfrigérés et sur la viande, elle aussi non réfrigérée ! Des chats n’ayant que la peau sur les os se baladent un peu partout. Nous ne pouvons que penser aux normes d’hygiène imposées chez nous. Nous faisons un petit tour sur le petit marché aux souvenirs à côté et nous sommes bien évidemment accostés par de nombreux camelots. Nous nous installons au café français ‘’le Coste’’ pour un petit déjeuner et surtout pour avoir le Wi-Fi afin de récupérer nos mails. A la sortie du café un passant nous interpelle.

« Bonjour, vous êtes français ? Ma sœur habite Aulnay-Sous-Bois »

Je suis né à Aulnay-Sous-Bois. De ce fait nous engageons la conversation. Il est évident que ce gars voulait se faire payer comme guide, mais il ne pouvait connaître mon lieu de naissance. Etrange !

Il nous emmène voir le palais présidentiel et c’est la relève de la garde. (Photo interdite).

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Ensuite nous allons voir la basilique

Puis nous l’invitons à déjeuner au ‘’Café de Rome’’.

Les contrôles de sécurité, ici, sont effectifs. Le garde vérifie tous les objets métalliques que l’on peut avoir sur soi, fouille les sacs et garde mon couteau que je récupèrerai en sortant.

Nous commandons nos plats et Marcellin, notre guide se prénomme Marcellin, nous parle de la vie au Sénégal.

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Nous regagnons tranquillement le bateau dans l’après-midi. Les 3 heures de marche que nous avons effectuées dans Dakar ne nous laisserons pas un souvenir impérissable, d’autant plus que nous n’avons pu faire de photo nulle part. La ville est très sale (le mot est faible) et cela sent mauvais. On ne peut pas faire un pas sans être accosté par un camelot, hélé par un taxi (eh oui ce n’est pas Paris) et il y a intérêt à faire très attention aux pickpockets. Il est évident que pour découvrir une ville il faut beaucoup plus de temps mais le peu que nous avons vu ne nous donne franchement pas envie.

Dimanche 21 août 2016

Nous aurions pu rester en ville plus longtemps hier. Le bateau qui devait quitter le port hier en fin d’après-midi est toujours à quai.

Il fait un temps superbe et il fait très chaud. Nous passons la journée à regarder la descente des camions et voitures dont l’Europe ne veut plus et qui vont commencer une seconde vie. Des soutes, tous les véhicules d’occasion attendus à Dakar sont descendus. Les camions prévus pour Conakry qui étaient sur le pont avant ont pris leurs places et ont été remplacés par des containers.

Nous quittons Dakar à 20h30 direction Conakry.

Lundi 22 août 2016

Ce matin encore, le temps est superbe. Nous sommes au large de la Guinée Bissau et nous croisons à nouveau un banc de marsouins, et 2 tortues.

Nous passons des heures à regarder l’océan. Je ne me serais jamais cru capable de pouvoir faire cela. Les journées s’écoulent, rythmées par les 3 repas et les matchs de ping-pong.

Pendant le repas une petite averse. Cela a rendu l’atmosphère un peu plus supportable. Nous en profitons pour admirer les changements de couleur de l’océan donnés par le coucher de soleil derrière des gros nuages noirs. Pas de photo, j’avais la flemme de descendre à la cabine.

A 20h00 nous sommes maintenant au large de la Guinée mais encore à 300 kms de Conakry.

Mardi 23 août 2016

A 6h00 on commence à apercevoir les iles de loos qui font face à Conakry. Le pilote du port monte à bord à 8h00.

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J’espère qu’il vise bien.

Il touche quand même la bouée à gauche. Le port ne doit pas être très profond car on peut voir la vase qui remonte à la surface. Il faudra presque 1h30 pour rentrer le bateau dans le port entre 2 navires à quai. Pour ceux qui n’arrive pas entrer une clio dans une place où l’on peut garer un 19tonnes, oubliez ! Il est vrai qu’il est aidé par 2 remorqueurs mais c’est quand même impressionnant.

 

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A midi, 36° à l’ombre. Une humidité dans l’air insupportable. Nous nous réfugions dans la cabine pour profiter de la climatisation.

Mercredi 24 août 2016

Ce matin c’est la grisaille et la température est supportable mais  27° quand même.

C’est sous une petite pluie fine et chaude que nous quittons Conakry vers 13h00. La sortie du port est toute aussi impressionnante. Un remorqueur tire le bateau par l’arrière afin de lui faire effectuer un demi-tour. Vu du pont supérieur on a l’impression que l’avant du bateau va cogner dans le quai. Information prise auprès du second, il reste 25m entre le bateau et le quai.

 

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Une centaine de km seulement nous sépare de notre prochaine escale en Sierra Léone et c’est vers 17 heures que nous apercevons la côte.

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Le Grande Africa accoste à Freetown vers 18h sous un ciel tout gris. Je ne sais pas si le soleil pourrait égayer cette ville, le port est entouré de ‘’Bidonvilles’’. Et pour ne rien arranger la pluie nous empêche de voir ce qui se passe sur le port.

Jeudi 25 août

Un léger soleil ce matin et 26°. Mais on ne peut vraiment pas appeler cela le beau temps. De gros nuages menacent encore. A 10 heures les pilotes du port montent à bord et cette fois-ci enfin, c’est parti pour la traversée de l’Atlantique, direction sud-ouest. Prochaine escale Vitoria au Brésil à peu près à 4000kms.

Vers 13h, une pluie forte s’abat sur le bateau et nous ne pourrons ressortir que peu de temps avant le repas pour profiter un peu de l’air du large et de faibles rayons de soleil.

Vendredi 26 août

9H00 Ciel tout gris, 26° Notre position : N 03°55’33.86’’, O 17°32’44.75 ‘’

Notre marche quotidienne se fait contre un vent puissant. Nous ne faisons même pas la moitié de ce que nous faisons habituellement. Mais dans ces conditions je pense que cela est tout aussi bénéfique.

Samedi 27 août 2016

Ce matin nous avons encore retardé notre montre d’une heure et à 7h00 il fait un temps superbe. La température sur le pont supérieur est déjà de 26° mais ce n’est pas la température ressentie. Si le vent a faibli il est encore présent et un peu frais. Nous sommes à 0°29’ de latitude sud, nous avons passé l’équateur dans la nuit. Une fête se prépare sur le pont supérieur et rendez-vous nous est donné pour 11 heures.

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Oui mais voilà, elle risque d’être remise en cause. En mer le temps change très vite et la pluie arrive.

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Et elle repart tout aussi vite, nous laissant la possibilité d’effectuer le parcours soigneusement préparé par l’équipage. Il s’agit du baptême réservé aux personnes qui passent l’équateur pour la première fois. 3 marins sont dans ce cas plus, bien évidemment les douze passagers. Tous joueront le jeu, je ne sais pas si c’est le cas à chaque voyage, ni même s’il s’agit du même parcours sur les autres bateaux.

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S’en suit un apéritif et un barbecue.

Dans l’après-midi, nous rejoignons l’équipage qui organise un karaoké, en présence du capitaine et du second.

Depuis le départ de Freetown, nous avons remarqué que les 3 repas sont nettement moins copieux mais ce soir, rien, nada, rien pas de repas. Cela ne gêne apparemment personne, nous avons bien mangé à midi.

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Nous assistons à un joli coucher de soleil

Dimanche 28 août 2016

Ce matin, au petit déjeuner, Lary le cuisinier, nous dit qu’aujourd’hui c’est dimanche et la fête continue. Barbecue à midi.

Dominique suit une séance de Yoga que lui dispense Üte.

Midi et c’est là que les problèmes commencent. En fait de barbecue, on se retrouve à table avec 2 pizzas pour douze personnes et une glace. Un des passagers le fait remarquer au premier maitre et l’on nous rapporte 4 malheureux morceaux de pizza. On ne voit plus le cuisinier ; Y aurait-il de la mutinerie dans l’air ?

Lundi 29 août 2016

Nous avons encore perdu une heure la nuit dernière et nous avons maintenant 4 heures de décalage avec la France. A 7 heures nous sommes au large du Brésil à environ 650km de la côte au niveau de Recif. Il nous reste encore environ 1600 kms pour arriver à Vitoria. 26° ce matin, voilà un hiver qui me plait.

L’océan est nettement plus agité et c’est impressionnant de voir ce monstre de 26000 tonnes se promener de droite à gauche au gré des vagues.

La réclamation de Françoise semble avoir porté ses fruits. Le petit déjeuner et les repas sont revenus à la normale.

Après le tournoi de ping-pong débute aujourd’hui le tournoi de baby-foot.

Mardi 30 août 2016

Ce matin encore une heure de moins, ce qui nous fait 5 heures de décalage avec la France. Le prochain fuseau, nous le passerons en camping-car.

Nous sommes au large de Salvador de Bahia à 450 kms de la côte et la température est toujours de 26°

Mercredi 31 août 2016

Cette fois on tient le bon bout, nous ne sommes plus qu’à 120 kms de Vitoria. Il fait un temps superbe et 24°.

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Peu avant Vitoria nous traversons une zone fréquentée par les baleines. Tout le monde est sur le pont pour contempler le spectacle. Toutes les photos sont loupées. Elles sont trop loin et le vent ne permet pas un maintien correct de l’appareil photo.

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Nous arrivons à Vitoria vers 14h00 et là aussi l’entrée dans le port est spectaculaire. Nous sommes à quai à 15h avec 3 heures de retard.

Le soir, au début du déchargement des containers, la grue tombe en panne.

Jeudi 01 septembre 2016

Le bateau devait quitter le port à 01 heure et à 9 heures nous sommes toujours à quai. La grue étant dépannée, le déchargement continue. Nous quittons Vitoria à midi, avec onze heures de retard, sous un ciel tout gris.

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Après-midi sur le pont pour regarder les baleines. Nous en avons vu des dizaines mais là encore il est difficile de dire que nous voyons des baleines. On voit un jet d’eau au loin, puis un dos et parfois la queue. J’espère que cela sera plus intéressant à Valdès. Par contre les dauphins sont bien visibles lorsqu’ils sautent devant et sur les côtés du bateau.

Vendredi 02 septembre 2016

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A 7 heures, la baie de Rio est en vue, toute embrumée. On rêvait d’un peu mieux comme approche.

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Nous croisons le grande Buenos aires qui retourne à Anvers.

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Nous n’apercevons même pas le Corcovado et ne voyons pas le sommet du pain de sucre.

Nous avons rendez-vous avec le pilote à 8 heures. Le bateau n’est à quai et prêt à charger que vers 10h30 et nous n’avons l’accord pour descendre qu’à midi, pendant le repas.

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Nous partons, avec Werner et Cornélia ainsi que 11 membres de l’équipage pour une visite guidée en mini-bus. Il nous faut porter le casque pour le cas ou un container de 26T nous tombe sur la tête. Cette sortie prévue pour 6 heures durera en réalité 10 heures.

 

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                                                Grande Africa, la vie à bord (suite)

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P
Bonjour, formidable votre blog, j'en suis qu'au début et je me régale de votre parcours. Nous avons tout juste décidé de partir cet automne pour un tour des Amériques, si possible en camping-car (on devra en acheter un le cas échéant). Comme nous aimerions commencer par apprendre un peu d'espagnol, nous pensons nous rendre soit au Guatemala d'abord ou en Colombie, ceci pendant que le camping-car voyage par bateau. Par contre quand je vous lis, ça me tente beaucoup de faire la traversée. Autant ma femme que moi ne sommes pas du tout navigateur (notre fille de 8 ans n'a pas encore d'expérience); la seule croisière que nous avions faites était entre Madras et Port-Blair (îles Andaman), 4 jours d'horreur à cause du mal de mer. A ce propos, est-ce que ça bouge sur un si gros bateau, est-ce que certains tombent malades? Depuis cette mauvaise expérience, c'est devenu une hantise pour nous...<br /> <br /> Merci et bon vent!<br /> Pierre
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C
Bonjour<br /> <br /> Nous avons eu 2 jours de tempête et nous ne nous sommes rendu compte de rien<br /> Cordialement<br /> Charisma45
F
Bonjour à vous,<br /> Je ne découvre votre blog qu'aujourd'hui. Et bien, bravo ! Voilà qui est bien écrit et juste illustré comme il faut. Vous donnez envie. On découvre votre voyage comme un reportage . Je me dépêche de découvrir le dernier épisode.... A bientôt !
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C
Bonjour et merci de suivre notre blog.<br /> Cordialement<br /> Charisma45
L
Récit complet et illustré!! C'est captivant!!! A lire sans faim! Hâte de découvrir vos prochaines aventures :))
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M
Bonsoir ! Je me suis régalée de vous lire ! Comme j'aurais aimé vous accompagner ! Aulnay Sous Bois, j'y travaille ... hélas encore pour quelques années :) <br /> Bises, Martine
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A
Holà como estan?<br /> Merci pour le récit de cette extraordinaire traversée Bonne route profitez bien et peut être à bientôt
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F
merci pour les nouvelles et le mail chez BRA profitez bien
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J
Coucou <br /> Contents d'avoir de vos nouvelles et bravo pour ce récit de votre traversée.<br /> A bientôt
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G
Merci pour ce partage, pour cette aventure qui fait rêver. Bonne continuation, à vous lire bientôt pour la suite.
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